Est-ce que vous vous souvenez de la première fois où vous avez vu un collage féministe ? De ce que vous avez ressenti ? Est-ce que c’était de l’effroi, de la tristesse, de se retrouver face à ces violences ? Ou est-ce que c’était un sentiment de puissance, de force, lié au fait de se sentir moins seule, aux côtés de ces femmes qui mettent des mots sur notre colère ?
Dans cet épisode d’Émotions à emporter, je me suis intéressée à ces sensations que provoquent les collages féministes que je vois dans la rue. Pour y voir plus clair, j’ai recueilli le témoignage d’Eloïse, colleuse, ainsi que les expertises de l’anthropologue urbaine Chris Blache, et de la géographe et urbaniste Camille Sachot. Elles expliquent toutes en quoi les collages féministes abritent de véritables enjeux de pouvoir et permettent aux femmes de se réapproprier un espace public duquel elles sont exclues.
Un podcast à écouter ici ou sur toutes les plateformes d’écoute.
La photo provient du compte Instagram du collectif des colleuses grenobloises : @collages_feminicides_grenoble mais toutes les colleuses, comme Eloïse, n’en font pas partie.